« Syndrome de la fille cool » : comportement toxique nuisible à la santé mentale des femmes !

Avez-vous déjà entendu parler de la « needy girl » ? Ce terme (qui a émergé et s’est propagé sur les réseaux sociaux) fait référence à une femme « émotionnellement très dépendante de son compagnon, au point que cela puisse détériorer la qualité de leur relation amoureuse« . Sur des plateformes comme Instagram et TikTok, les « needy girls » sont souvent ridiculisées, sans égard pour leur bien-être psychologique.

À l’opposé de ce stéréotype, nous trouvons la « cool girl ». Toujours décontractée, elle aime son partenaire « mais pas trop », elle ne manifeste ni jalousie ni possessivité, elle s’adonne à des activités généralement considérées comme masculines (comme le football et les jeux vidéo), elle ne se laisse jamais abattre par la dépression, tout en restant continuellement élégante et bien maquillée. En somme, elle est perçue comme la femme parfaite.

Réprimer ses émotions… au risque de nuire à sa santé mentale

Sur les réseaux sociaux, cependant, des personnes commencent à pointer du doigt les répercussions néfastes du « syndrome de la cool girl » sur la santé mentale des femmes.

« Mon souci, c’est que quand je commence à fréquenter quelqu’un, je veux absolument lui plaire, alors je me présente sous un jour qui n’est pas le mien« , confie une jeune femme sur TikTok. « Le soir, j’attends que mon compagnon s’endorme pour pleurer en silence. Je ne veux pas qu’il m’entende, je souhaite qu’il continue de me voir comme une personne cool« , ajoute une autre.

Or, en supprimant ainsi leurs émotions pour paraître « cool » aux yeux des hommes (car il s’agit bien là d’une stratégie de séduction), les « cool girls » risquent de développer des troubles psychologiques – de la mélancolie, des troubles de l’humeur, et même de l’anxiété ou de la dépression. Pas si « cool » que ça, en fin de compte…