Sentez-vous gros ? La surprenante influence de vos organes !

Une enquête menée en 2016 par le site Meetic indiquait que près de 67 % des Français n’appréciaient pas « certaines parties » de leur anatomie. Parmi eux, 39 % étaient mécontents de leur abdomen, 31 % n’aimaient pas leurs hanches et 19 % étaient insatisfaits de l’apparence de leur nez.

Une étude récente de l’Université Anglia Ruskin, située en Angleterre, suggère que notre vision de notre corps ne serait pas seulement influencée par des facteurs psychologiques. Une communication inadéquate entre le cerveau, le cœur et les intestins pourrait aussi causer « une grande honte de son propre corps et une préoccupation accrue pour le poids« .

Une communication électrique déficiente entre les intestins et le cerveau

Les chercheurs de cette institution britannique, dirigés par une neuroscientifique cognitive, ont analysé un groupe de volontaires en mesurant l’activité électrique de leur cœur, de leur cerveau et de leurs intestins. En même temps, ces participants ont répondu à un questionnaire sur l’image qu’ils avaient de leur corps.

Les résultats ont révélé que les individus avec une faible connexion électrique entre leurs intestins et leur cerveau possédaient généralement une perception moins positive de leur corps et de leur silhouette comparativement aux autres.

« Il est possible que lorsque le cerveau est moins bien connecté avec le corps interne, il se concentre plus sur l’apparence extérieure, rendant ainsi l’image de soi fortement dépendante de l’apparence physique« , expliquent les auteurs de l’étude, publiée dans la revue spécialisée Cortex.

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