Découvrez ce qui vous bloque réellement dans la vie!

par adm
Qu'est-ce qui m'empêche d'avancer?

Qu’il s’agisse d’une difficulté, d’un défi ou d’un rêve, des pensées négatives surgissent souvent pour ériger des obstacles qui mettent en péril nos ambitions. Que ce soit durant notre scolarité, au travail, dans nos activités de loisir ou même dans nos relations affectives, ces pensées agissent tel un virus qui infecte notre esprit. Il est souvent ardu de prendre conscience de ces influences, car les justifications internes, qui nous rappellent toutes les raisons pour lesquelles nous pourrions échouer, nous semblent logiques et irréfutables. Ainsi, moins nous avons confiance en nous, moins nous rencontrons de succès, ce qui renforce l’apparence de véracité de ces pensées négatives. Mais si tout cela n’était qu’un ensemble de croyances infondées sur lesquelles nous devrions travailler pour progresser? C’est ce que propose la programmation neurolinguistique (PNL), une méthode psychologique développée aux États-Unis dans les années 70. Les thérapeutes qui l’emploient cherchent à identifier ces croyances limitantes, à en comprendre les origines souvent anciennes remontant à l’enfance, à en déceler les impacts négatifs et parfois les bénéfices secondaires, afin de transformer ces automatismes en réflexions plus positives. En d’autres termes, ils tentent de reprogrammer notre manière de penser. Prêt à essayer?

Je ne suis pas capable d’atteindre cet objectif

Ce que nous devrions nous dire

« Si d’autres y parviennent, pourquoi pas moi ? »

« Chacun possède ses propres moyens de réussir »

« Il est possible que j’échoue, mais je pourrais également réussir »

• Expérience vécue

Face à un projet, nous pouvons le percevoir comme un sommet insurmontable, et la liste des obstacles semble interminable. Pire encore, nous avons tendance à trouver ou même inventer des arguments qui renforcent notre conviction d’un échec potentiel. Cela peut mener à deux issues : soit éviter de commencer quoi que ce soit, soit rester perpétuellement en phase de préparation. Cela arrive souvent quand notre environnement familial et personnel valorise davantage l’effort que l’accomplissement.

• Origine de cette croyance

Des phrases telles que « Si tu continues, tu vas tomber », « Tu n’es pas prêt(e), tu n’as pas assez travaillé », ou « Cet examen est trop compliqué pour toi » sont des exemples de propos qui limitent nos tentatives. Parfois, nos parents ou nos enseignants fixaient également des objectifs irréalistes, nous plaçant souvent en situation d’échec.

Je ne mérite pas de réussir

Ce que nous devrions nous dire

« En réussissant, je ne trahis pas ceux que j’aime »

« Je réussirai par mes propres moyens »

Expérience vécue

Nous pouvons sentir que tout ce qui est trop beau pour être vrai, ne nous est pas destiné, ou que nous ne le méritons pas suffisamment malgré nos efforts et nos talents.

• Origine de cette croyance

Un sentiment de culpabilité peut être toujours présent, peut-être dû à un chantage affectif inconscient de la part des parents ou des éducateurs qui nous poussaient à agir « pour faire plaisir ». Cependant, ce que nous faisions n’était jamais suffisant pour eux, ce n’était « jamais bien ». Ou peut-être est-ce dû à un conflit de loyauté : nos parents ou nos aînés ont échoué par le passé, et il semble inconsciemment interdit de faire mieux qu’eux.

Je ne suis pas assez créatif

Ce que nous devrions nous dire

« J’ai mon propre style et ma propre forme de créativité »

« Je ne m’interdis pas de penser différemment »

Expérience vécue

Nous avons l’impression de ne pas savoir inventer, créer des choses nouvelles, avoir des idées originales ou être en avance sur les autres.

• Origine de cette croyance

Dans notre enfance, on ne nous laissait pas assez expérimenter par nous-mêmes, nos besoins étaient trop anticipés. Ou bien, on nous a transmis une vision stéréotypée de la créativité, supposée être artistique ou liée à des réalisations matérielles, ce qui nous empêche de reconnaître qu’il existe de nombreuses autres formes de créativité, ainsi que des méthodes pour la développer dans tous les domaines.

Ils sont tous meilleurs que moi

Ce que nous devrions nous dire

« J’ai des qualités, je peux faire différemment et aussi bien »

« Si une personne peut le faire, alors tout le monde en est capable »

Expérience vécue

Les autres semblent posséder toutes les qualités (ils sont plus rapides, plus performants, plus compétents, plus intelligents…). Nos complexes nous éloignent d’eux, car nous craignons de révéler nos prétendues insuffisances, ce qui nous empêche d’avancer avec assurance.

• Origine de cette croyance

Nous avons peut-être mal vécu la comparaison avec les autres au sein de notre famille, à l’école ou pendant nos loisirs. Des parents maladroits, en croyant nous stimuler, prétendaient que les autres faisaient mieux pour nous encourager, ce qui a brisé notre dynamique de réussite au lieu de la développer de manière positive.

Si j’échoue, je décevrai mes proches

Ce que nous devrions nous dire

« Mes proches peuvent être déçus pour moi, mais pas par moi »

« Il n’y a pas de progrès sans échec »

Expérience vécue

La simple idée de ne pas correspondre à l’image que les autres ont de nous et de décevoir paralyse. Poussée à l’extrême, cette logique peut nous conduire à éviter les risques, à ne pas tenter notre chance pour ne pas s’exposer à l’échec.

• Origine de cette croyance

Nous avons ressenti que nos proches « surinvestissaient » notre réussite scolaire ou dans un hobby. Aujourd’hui, il en va de même avec notre vie professionnelle et personnelle. Nous avons pu entendre : « Ne déçois pas tes professeurs. » Cette pression a fragilisé notre confiance en nous, qui dépend trop du regard d’autrui.

Je me trompe à chaque fois

Ce que nous devrions nous dire

« Il m’arrive de rater, mais parfois tout se passe bien »

« Si une stratégie ne fonctionne pas, il faut changer d’approche »

Expérience vécue

Quoi que nous fassions, nous avons l’impression d’échouer, nous n’atteignons pas nos objectifs, nos projets n’avancent pas, rien ne se concrétise…

• Origine de cette croyance

Nous avons parfois tendance à nous fixer des objectifs difficiles, voire irréalistes, parce que l’exigence fait partie de notre éducation. Ou bien nous ne nous souvenons que de nos échecs, jamais des petits et grands succès que nous avons également connus. De manière générale, la culture française ne favorise pas la célébration de la réussite. De plus, le succès lui-même peut faire peur, car il implique toujours des changements.

J’aurais pu mieux faire

Ce que nous devrions nous dire

« Le mieux est parfois l’ennemi du bien, inutile de se montrer trop perfectionniste »

« Se contenter de faire le nécessaire me laisse du temps pour moi »

Expérience vécue

Ce que nous faisons ne nous semble jamais assez bien. Nous avons donc du mal à valoriser un progrès ou un succès…

• Origine de cette croyance

Cette réaction est souvent liée au perfectionnisme qui mène à une insatisfaction permanente et à une dévalorisation de soi. Au lieu de nous pousser à faire encore mieux, cela peut finir par brider notre énergie.

À mon âge, il est impossible de changer

Ce que nous devrions nous dire

« Il n’est jamais trop tard pour changer… même un peu »

Expérience vécue

Nous avons intériorisé et accepté l’échec, nous renonçons à essayer autre chose.

• Origine de cette croyance

Nous avons pu très tôt intégrer l’idée que la cause d’une déception ou d’une difficulté est indépendante de notre volonté, comme le temps ou le vieillissement… C’est une croyance qui ne tient pas compte de la plasticité cérébrale, qui permet d’acquérir, même très tard dans la vie, de nouvelles compétences. Encore faut-il renoncer au confort des habitudes, qui s’oppose au changement, même en cas d’insatisfaction.

3 conseils pour combattre les virus de la pensée

Nous avons tous des croyances qui nous limitent quand elles nous empêchent d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Marion Sarazin*, formatrice, nous propose un protocole en trois étapes pour les identifier. Ce processus peut être testé pour reconnaître les nôtres. Éventuellement, l’aide d’un thérapeute peut être sollicitée. Ce dernier offre un cadre sécurisant nécessaire aux changements plus profonds.

• Démasquer les idées limitantes

Repérer les expressions qui généralisent : « tout le monde est comme ci ou comme ça », « personne ne fait ça », « jamais », « toujours »…

Identifier les phrases toutes faites : « je ne peux pas », « Je ne sais pas », « je ne dois pas »…

Surveiller les associations négatives : « je veux faire un régime, mais si je me prive de nourriture, je vais m’affaiblir et tomber malade » ou « si je suis prise à ce poste, je vais perdre ma liberté ».

• Se poser les bonnes questions

Quels sont les objectifs prioritaires? Par exemple : perdre du poids, ou plutôt se faire plaisir en mangeant ce qu’on aime? Ne pas prendre de risques ou avoir un job plus valorisant? Et surtout, pour quelles bonnes raisons, on ne peut pas y arriver : le besoin de sécurité, par exemple… Et quelle que soit l’explication qu’on se donne, on ne se juge pas, l’idée étant de faire des choix qui nous conviennent vraiment.

• Comment contourner l’obstacle

Une fois les priorités mises en évidence, on peut mobiliser ses qualités personnelles et concilier ses objectifs pour y arriver. Certains impératifs doivent parfois passer au second plan, même si ce n’est pas toujours simple… Par exemple : « je me fais plaisir et je profite de la vie autrement qu’en mangeant » ou « je ménage des espaces de liberté indépendamment de ma vie professionnelle ».

*Auteur de « S’initier à la PNL », éd. ESF.

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