Révélations Incontournables : Conseils à Donner à Votre Jeune Moi!

Avez-vous déjà envisagé ce que vous diriez à votre jeune moi si vous aviez l’opportunité de le rencontrer ? Vous n’êtes certainement pas le seul à y penser, selon une étude menée par Robin Kowlski. Cette professeure de psychologie à l’Université Clemson aux États-Unis a découvert que beaucoup de gens se prêtent à cet exercice de pensée, qui est loin d’être sans valeur.

Gérer les regrets

Les travaux de recherche de Mme Kowlski, parus dans le Journal of Social Psychology en mai, ont impliqué 400 individus âgés de plus de 30 ans. Environ un tiers d’entre eux pensaient spontanément au moins une fois par semaine aux conseils qu’ils auraient aimé donner à leur version plus jeune. Ce chiffre est significatif d’après l’experte. Ces réflexions apportent des bénéfices tangibles.

Cela a notamment « aidé les participants à surmonter leurs regrets, explique la Pr Robin Kowlski sur le site de l’Université Clemson. En appliquant leurs propres conseils dans le présent, ils sont plus enclins à penser que leur jeune version serait fière de ce qu’ils sont devenus. » Pour près de la moitié des sondés, ces conseils ont même influencé leur vision de l’avenir.

Les recommandations se concentraient principalement sur l’estime de soi, les relations personnelles et les choix éducatifs. Par exemple, les participants conseillaient à leur jeune moi de « rester fidèle à soi-même », de « considérer toutes les options avant de prendre une décision », de faire attention dans le choix de partenaires amoureux, ou encore de poursuivre leurs études.

Les années formatrices

Ces conclusions corroborent ce qu’on appelle le « choc de la réminiscence », une tendance observée chez les personnes plus âgées à se remémorer fréquemment des événements de leur adolescence et du début de leur vie adulte. Dans cette étude, la majorité des conseils étaient liés à un événement majeur survenu entre 10 et 30 ans.

« Ces années sont cruciales. C’est le moment où les individus terminent leurs études secondaires, entrent à l’université, se marient, fondent une famille et débutent leur carrière, précise la chercheuse. […] lorsque nous avons distingué les événements marquants positifs des négatifs, presque tous se sont avérés appartenir à cette période. Il est intéressant de noter que nous avons trouvé des preuves concrètes soutenant le choc de la réminiscence. »

À découvrir également :

Le syndrome de l’imposteur, ou comment le doute affecte le bien-être Body Positive : 5 astuces pour s’aimer